Je suis sa fille

Je suis sa fille, Benoît Minville
Editions Sarbacane, 253 pages
Publié en 2013,
14.90 euros

4ème de couverture:
C'est l'histoire de Joan, qui a été élevée par son père sur fond de hard rock et de westerns. C'est l'histoire du père de Joan, un visage de plus écrasé par le Grand Capital. C'est l'histoire de Hugo, le meilleur ami de Joan, qui décide de l'accompagner pour quand elle hurle : Il faut que ça change ! Je veux que ça s'arrête ! On va tuer le Grand Patron ! Deux ados embarqués dans un road-trip ébouriffant, sur la N7 direction Nice... Ils ne savent pas ce qui les attend. L'aventure. L'amour. Les rencontres. Fuck la crise, vive la vie


Mon avis:

Je remercie les Editions Sarbacane pour ce partenariat.

J'ai apprécié ce livre, mais ce n'était pas une lecture coup de cœur. Plusieurs
raisons font que, même si le sujet de ce livre est fort, les personnages ne sont pas (pour mon avis) à la hauteur de ce que l'auteur veut faire passer avec ce récit. Je n'ai pas réussit à m'attacher à eux, je n'ai pas réussit à entrer dans l'histoire comme il aurait fallu parce que j'ai trouvé ces personnages.... superficiels?

Le problème que dénonce l'auteur est tellement juste qu'on s'attend à voir des personnages révoltés, profondément en colère sur la société, mais ce n'est pas ce que j'ai ressenti avec Joan et Hugo. Je suis grandement déçue sur ce point, mais peut-être que je n'ai simplement pas su aller au delà de ce que nous narre l'auteur.... je ne sais pas.

Toujours est-il que l'écriture est plaisante. Je ne suis pas entrée totalement dans l'histoire, mais c'est une écriture fluide qui permets de réfléchir sur les différents points abordés tout en continuant la lecture. C'est la première fois que je lis un livre de cette manière là, et j'ai trouvé ça agréable.

En bref, ce n'est pas un coup de cœur, ce n'est pas non plus LE livre de l'année, mais je pense que le sujet pointé du doigt dans ce livre vaut le coup d'œil, alors n'hésitez pas!