Le "journal infirme" de Clara Muller

Le "journal infirme" de Clara Muller, Karim Madani
Editions Sarbacane, 270 pages
Publié en 2012
15 euros (lu en PDF)

4ème de couverture:
Mon nom : Clara Muller. Ma ville, Paris en 2015 – capitale coupée en deux, Ville Haute et Ville Basse. Mon univers, les quartiers chics de la Ville Haute.

Au lycée, ils passent leurs journées à m’insulter. M’appellent FFO, Fille Frappée d’Opprobre. Tout ça parce que je suis née in vitro, grâce à un logiciel de procréation.

Mes séquelles : affectation de la structure psychique – chaque nuit, je me balade dans la Ville Basse via une connexion au Vortex Urbain.

C’est comme ça que j’ai rencontré le Vengeur Toxique, un super-héros cabossé et super mignon. Personne ne me croit, à part Karine, une FFO, comme moi.

Et amoureuse d’un de ces CP (Connards Populaires) qui nous mènent la vie dure. Sûr que cette histoire va mal finir : quand vous lirez ce Journal Infirme, je serai morte…


Mon avis:

Je remercie tout d'abord les Editions Sarbacane pour ce partenariat, et particulièrement Marion.

J'ai bien aimé ce livre, malgré tout, je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti durant la lecture, donc, ma chronique risque d'être complexe. J'ai lu ce livre en PDF, je ne peux donc pas affirmer que lorsqu'on l'a en main, on a vraiment l'impression de tenir son journal intime, néanmoins, je dois avouer que les illustrations sur les pages, sont typiques du journal intime d'une ados de cette âge. L'histoire est bien, mais...... bizarre... autant je l'aurai fortement appréciée si ça avait été un journal intime d'une personne ayant existé et qui nous raconte ce qu'elle a vécu, autant là, j'ai eu une sorte de blocage. J'ai trouvé l'idée de fond malsaine, et je pense que ce n'est pas un roman à mettre dans les mains de quelqu'un qui est...... pas forcément bien dans sa peau. (Vous voyez ce que je veux dire?)

Les personnages sont agréables. On s'attache facilement à Clara, jeune fille qui a du caractère, et qui sait ce qu'elle veut. Touchante dû à son mal-être, j'ai eu plusieurs fois envie d'être à côté d'elle pour l'aider, la supporter (oui, c'est mon côté j'ai envie d'aider tout le monde qui ressort de ce livre!lol). On s'attache également facilement à Karine, qui a elle aussi son lot de soucis... Les autres personnages, je les décriraient comme des lycéens. Pourquoi? parce que comme dans la vie de tout les jours, on retrouve les groupes (clans), et les choses habituelles qu'on voit tous au lycée.

Le style de l'auteur est sympa, c'est un roman fluide, qui se lit facilement, et qui retranscrit bien les pensées de cette ados mal dans sa peau. Il faut avouer qu'il y a un langage vulgaire dans ce livre, mais bon, quel lycéen parle de manière élégante de nos jours.....? J'ai su entrer dans son univers, il a réussit à me faire vivre l'histoire, mais comme dit au début de cette chronique, j'ai eu quelques sensations de malaises, quelques passages m'ont dérangés, et je pense que ça restera le point noir de ce livre selon moi. En même temps, cette sensation colle parfaitement avec ce que l'auteur a voulu faire passer à travers ce récit, donc bon.....je dirai....pari réussit?

En bref, j'ai bien aimé ce livre, malgré quelques passages dérangeants, une lecture que je conseille aux parents pour comprendre certains comportements de leurs enfants. Je tiens à rajouter que ce livre est un second tome, pour ma part, je n'ai pas lu le premier, mais ce n'est aucunement dérangeant pour la compréhension. Dernier rajout, j'adooooooore la couverture, elle est juste sublime! Non?

Je remercie encore Marion ainsi que les Editions Sarbacane pour ce partenariat.